» La vallée de la Maurienne, dans les Alpes françaises, présente un paysage maîtrisé et largement exploité, marqué par les ambiguïtés et les contradictions héritées de son histoire industrielle. Le torrent de l’Arc, qui la parcourt, fut en effet propice au développement de l’industrie de l’aluminium, par sa capacité à alimenter les usines en hydroélectricité. Surnommée « vallée de l’aluminium », elle est longée par une autoroute et bientôt par une ligne de train à grande vitesse entre Lyon et Turin, projet toutefois entaché de soupçons de corruption et de dégâts environnementaux. Malgré quelques stations de sports d’hiver, la majeure partie de l’espace en Maurienne est pourtant de l’ordre de l’inhabitable, convoquant l’image romantique d’une nature pure et sublime. … » (lire la suite ici)
Exposition du 22/09 au 31/10/2021 chez Contretype Cité Fontainas, 4 A 1060 Bruxelles – BELGIQUE
Unexposed, het Leuvense platform voor fotografie, nodigt u uit op de tentoonstelling van de PhotoTWENS-laureaten 2021 vanaf vrijdag 3 september 2021 om 10 uur in 30CC, Kapel Romaanse Poort, Brusselsestraat 63, B-3000 Leuven. De fototentoonstelling is te bezichtigen tot en met zondag 19 september op weekdagen telkens van 10 tot 17 uur en tijdens het weekend van 10 tot 18 uur.Op maandag is de tentoonstelling gesloten
Kamel Moussa is a Tunisia/Belgian photographer. He was born in Zarzis, Tunisia, in 1981, and currently lives and works in Brussels, Belgium.
Over the past fifteen years, bodies have been washing up on the Tunisian beaches of Zarzis, along with the detritus expelled daily by the sea. The bodies are those of men, women and children who, just before they drowned, still believed that this shoreline would be the first step towards their European Eldorado. In 2011, a local man decided to create a burial site for each one of these anonymous people. Chemseddine Marzoug set to work on his own initiative, building what is now known as the Graveyard for the Anonymous.
While taking
photographs of Chemseddine carrying out his charitable work, Kamel
Moussa — who is also from Zarzis — learned that in addition to taking
care of those who died as they crossed the water, this fisherman fights
for the survivors. Together with local organisations, Chemseddine helps
the migrants who reached Tunisian soil and have been unable to move on,
find accommodation, and, if possible, work.
During the project,
the photographer was reminded of the situation that he recorded in 2018
in his book Unstable Balance, which captured the humiliating and
desperate experience of young Tunisians who, disillusioned with the
revolution and having bravely attempted to leave the country, were
repatriated to Tunisia by force. Like them, many migrants from
sub-Saharan Africa are now condemned to live in the purgatory of
globalisation: neither in hell nor paradise, nor in a cemetery, yet all
infinitely removed from their hopes and dreams.
Mathilde Mahoudeau et Lucas Castel diplômés 75 – 2018
Du 17.06.2021 au 12.09.2021 CENTRALE.box / Place Sainte-Catherine 44 1000 Bruxelles
Dans le projet documentaire Deuxième saison, les photographes Mathilde Mahoudeau et Lucas Castel
explorent à travers l’image et le son, les différentes problématiques
liées à la possible ré-ouverture d’un site d’extraction minière en
Ariège (France).
L’exposition mêle le médium photographique à une pièce sonore, résultats des témoignages recueillis sur place. En février 2020, une première version de Deuxième saison a été présentée au Centre culturel Wolubilis à Bruxelles pour l’exposition Prix Médiatine, à l’occasion de laquelle le duo d’artistes a obtenu le Prix de la Ville de Bruxelles. En 2021, le duo propose une nouvelle version de Deuxième saison dans la CENTRALE.box. À cette occasion, Lucas Castel et Mathilde Mahoudeau présentent une auto-édition rassemblant les différentes pièces de leur documentaire. Le projet est également présenté au 104 à Paris, dans le cadre du festival Circulation(s)du 13 mars au 2 mai 2021.
Hugues de Wurstemberger / professeur ESA 75 2003-2021
ImageSingulières est un festival de photographie documentaire créé en 2009 à Sète. Chaque année un photographe de renom est invité à porter son regard sur la ville pour en construire peu à peu le portrait, révélant ainsi les facettes de la photographie contemporaine. Tous ont donné naissance à une série photographique, chacune ayant fait l’objet d’un livre. #SETE 2021
C’est le photographe suisse Hugues de Wurstemberger qui a été choisi pour la treizième immersion à Sète. Celle-ci, dit-il, « va me faire traîner et tourner autour des étangs de Sète, de celui de Thau à celui de Vic, d’Ingril jusqu’à celui de l’Arnel et puis tourne les salins et puis au hasard Balthazar ! ». Révélé à ses débuts par son travail sur la Garde suisse pontificale au Vatican, qui a suscité de nombreuses réactions au moment de sa parution, Hugues de Wurstemberger n’a cessé depuis de trouver des approches inattendues et de contourner avec justesse les écueils des genres qu’il aborde. Ainsi en a-t-il été des travaux qu’il a menés auprès de peuples en lutte pour leur terre au Sahara occidental, ou de son magnifique album de famille Pauline et Pierre, cette « chronique lacunaire des siens » qui transcende l’anecdote en travaillant le lien entre humain et territoire, ici celui de l’enfance. On s’y avisera que le photographe entretient avec la terre un rapport organique, qu’il est avant tout un piéton, un crapahuteur, et que sur les berges de l’étang de Thau il se sentira comme l’hippocampe dans ses eaux.
L’artiste présentera son travail au festival ImageSingulières du 3 juillet au 5 septembre 2021 au Centre photographique documentaire – ImageSingulières (ancienne Maison de l’image documentaire).
Mené à Bamako, capitale du Mali, depuis avril 2013 et au cours de différents voyages, ce projet
a pour thématique la vie des enfants des rues à Bamako et a été réalisé
en grande partie par les enfants eux-mêmes. Avec l’aide de
l’association « Sinjiya-ton Mali » travaillant pour la réhabilitation sociale et professionnelle d’enfants
vivant dans la rue, une dizaine d’enfants de 11 à 13 ans ont été formés
à la photographie au travers d’ateliers que j’ai initiés et ont pu
ainsi témoigner de leur quotidien et de leur réalité.
Des appareils photo furent remis aux dix enfants. Ceux-ci se rendaient au centre de l’association pour assister à des cours techniques en photographie argentique
(visite de labo, compréhension de la lumière, notions de point de vue,
regard, etc.), et à des ateliers de dessin. Ensuite, nous avons réalisé
des entretiens individuels sous forme de dialogues et de discours libres
pour commenter pellicules et dessins ; ce qui a permis de légender les
photographies des enfants.
Plus tard, j’ai réalisé des portraits nocturnes d’autres
enfants des rues sur leur lieu de vie. L’esthétique de ma prise de vue a
été choisie en fonction du travail réalisé par les enfants lors des
ateliers. J’ai cherché une prise de vue qui puisse venir compléter avec
cohérence et pertinence leurs images tout en évitant, autant que
possible, de se confondre avec les leurs.
KOUNGO FITINI (Problèmes mineurs) se présente sous forme de dix livrets :
huit livrets contenant les images et textes des enfants, un livret
comportant mes images et un lexique présent pour contextualiser la
culture malienne.
Ce travail a été initié et
s’est fait en partie en collaboration avec l’association « Sinjiya-ton
Mali » et avec l’aide et l’encadrement de l’Ecole supérieure des Arts de
l’image Le 75.
« En regardant mes dessins on avait aussi parlé de violence, j’utiliserais bien le mot menace mais cette menace n’était pas seulement liée au corona. L’isolement et la distance ont joués un rôle très important. Disons que la situation m’a permis un certain recul et que ce virus a focalisé cette sensation d’être menacée. De ce point de vue les dessins parlent toujours de manière claire de la femme, de sa place. Je ne sais pas si c’est utile d’en parler, mais c’est très présent lorsque je travaille ».
A l’occasion de cette exposition présentant notamment des photographies et des dessins, un petit livre est édité à 100 exemplaires contenant chacun un tirage photographique différent. Il sera vendu au prix de 20 euros, entièrement au profit de l’artiste.
Un texte de présentation de l’exposition paru dans la livraison de ce mois de la revue « L’Art Même » se trouve sur notre site web à la suite des quelques images: www.ete78.com
Informations pratiques:
Samedi 23/01 de 16h à 20h: vernissage sans rendez-vous;
Exposition du 23/01 au 28/02;
Ouvert tous les samedis de 14h à 18h sans rendez-vous: 30/01, 6, 13, 20 et 27/02.
du 12/11 au 15/01/2021 – PointCulture de Louvain-la-Neuve / Place Galilée 9/9A, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve / entrée libre
Enquête photographique sur le militantisme « pro-choix » et les droits des femmes en république d’Irlande et en Irlande du Nord. De Galway à Belfast, ce projet de la photographe Natalie Malisse aborde le manque d’accès à l’IVG gratuite, légale et sécure, l’éducation sexuelle, la stigmatisation liée à l’avortement et l’opposition des activistes « pro-vie/anti-choix ».
Natalie Malisse est une photographe basée à Bruxelles. Diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts de l’Image « Le 75 » à Bruxelles, sa pratique photographique se penche sur des thématiques sociales comme le droit à l’avortement en Irlande du Nord (Persisterhood), les troubles anxieux et dépressifs chez les jeunes adultes (Bunkers) et la trisomie 21 (L’Enfant du Huitième Jour).